Laurine ROUSSELET
Livre(s) de l'auteur
Le corps en mouvement. Un poème inspiré par Carolyn Carlson. « Après une dizaine de livres publiés, confie Laurine Rousselet, l’audace de voir en laissant couler l’encre m’a conduite naturellement vers d’autres langages, d’autres formes créatrices, en particulier les dimensions de la musique et de la danse. » « Émergence rassemble années explosions expériences. »
« Poème-fleuve », Rue Ion Brezoianu s’écoule, s’enroule, s’enroule entre terre atlantique et Roumanie, entre « nous sommes souviens-toi » et « mort, laisse encore couler les images ». Très tôt, Laurine Rousselet « entre en poésie ». Dès la parution de son premier recueil en 2003 (Mémoire de sel, L’Inventaire), Marcel Moreau écrit : «
« De poème en poème, Laurine affine son art de grimper aux extrémités du non-dit. Elle a cette souplesse-là, si rare: cette pulsion-là, si téméraire. On se demande ce qu’elle fait, dans les hauteurs du non-dit, à quel vertige elle s’initie, mais le certain, c’est que quand elle redescend, elle est une Voix, déjà une grande
Qu’est-ce qui pousse à ressentir tout et son contraire dans une même fraction de seconde ? Cette question, parmi d’autres, est à l’origine des Hasardismes, recueil d’aphorismes fulgurants. Les Hasardismes n’ont rien d’un exercice de style ; ils sont pour l’auteur une tentative de cohésion avec sa pensée dans une réalité corporelle, porteuse de vérité. D’ascensions suicidaires en
Longue histoire, déjà, que celle de Laurine Rousselet et des éditions L’Inventaire ! Une histoire de confiance, bâtie au fil des années et des volumes. Avec Mémoire de sel (2004), L’Inventaire découvre et fait découvrir une poésie exigeante et ardue. En 2011, dans Hasardismes, Laurine Rousselet s’attaque à un genre regrettablement oublié : les aphorismes.